Libérées depuis plusieurs mois, les 106 filles de Chibok au Nigéria vont mieux. Elles reprennent leurs études et sont autorisées à revoir leur famille.
Hier était un jour de fête à Abuja, capitale du Nigéria. Une cérémonie était organisée pour marquer la fin de leur programme de réhabilitation pour 106 jeunes filles libérées de Chibok. Les jeunes filles vont intégrer ce mois-ci une classe spéciale au sein de l’Université américaine du Nigéria qui se situe à Yola, dans l'État d'Adamawa.
Selon la ministre des Affaires féminines du Nigéria, Aisha Alhassan « les 106 filles sont maintenant entièrement rétablies, prêtes à être réintégrées à leur famille, dans la société, et à retourner à l'école. » Elle a aussi rappelé que « quand les filles ont été libérées, elles étaient si traumatisées qu'elles ne croyaient même pas être vraiment libres. »
Certaines d'entre elles ont dû subir une intervention chirurgicale et une prothèse a été fournie à une des jeunes filles qui a perdu une jambe en captivité. Quatre bébés, nés en captivité sont également en bonne santé.
Le gouvernement dit poursuivre ses négociations pour libérer 48 autres filles de Chibok. Sur les 276 filles enlevées il y a trois ans par le groupe extrémiste islamique Boko Haram, 106 ont été retrouvées ou libérées jusqu'à présent. La plupart des jeunes filles de Chibok sont de familles chrétiennes.