C’était le dimanche 13 novembre 2016. Des enfants jouaient dans la cour devant leur église, à Samarinda en Indonésie. Alors que le culte touchait à sa fin, un homme, un terroriste déjà connu de la police, s’est approché et a lancé des cocktails Molotov en direction de l’église.

Des parents abattus mais non perdus

Après une audience au tribunal, la maman de l’une des victimes a dit aux agresseurs: « Je vous pardonne. S'il vous plaît, convertissez-vous, afin de ne plus faire souffrir des enfants innocents. C'en est assez des miens ! ». Le père d’un des grands brûlés témoigne : « Quand j’ai appris la nouvelle, je n’arrêtais pas de me demander : « Mais pourquoi ? Pourquoi mon fils ? Ai-je péché si gravement contre Dieu ? » Mais alors j’ai réalisé que j’offensais Dieu en pensant cela. Nous sommes tous pécheurs en fin de compte. Il y a eu des moments où j’avais le cœur brisé et où j’ai perdu espoir. Vous savez, Alvaro est si précieux pour moi, il est ma joie et ma fierté. Mais je crois qu’il va se rétablir. Dans sa Parole, Dieu dit qu’Il ne nous tentera pas au-delà de nos forces. Cette promesse est devenue ma force. »

Ecrire aux enfants grands brûlés

Quatre mois après l'attaque à la bombe, Alvaro a été opéré 17 fois. La petite Trinity a été la plus gravement brûlée. Elle doit subir un traitement douloureux toutes les deux semaines. Et depuis cette attaque, elle panique facilement.

Il est possible d’écrire à ces enfants, de leur envoyer des dessins, des jolis cartes assorties d’un petit mot d’encouragement. Portes Ouvertes a rassemblé quelques phrases en bahasa, langue nationale de l’Indonésie. Comme par exemple Kamu Cantik, qui veut dire « Tu es belle » ou encore Kamu Tampan, qui signifie « Tu es beau ». Des phrases essentielles pour l’équilibre de ces enfants dont certains ont eu peur de leur propre reflet. Pour savoir comment écrire à ces enfants, rendez-vous sur le site web de l’association Portes Ouvertes, dans la rubrique agir.